En tout cas, je dis un GRAND merci à ce blog qui a fait sa pub sur le mien ;-)
D'ailleurs, il a tout à fait raison de le faire!
Ce qu'il était mis dans cette interview:
Comédien, génie de l'improvisation, humoriste maintenant reconnu et pleinement intégré au paysage culturel français, Arnaud Tsamere -ou THE MASTER OF ABSURD - a accepté de répondre à quelques questions
On peut aller t'applaudir depuis début avril les mardis et mercredis à 21h30 aux Feux de la Rampe, à Paris, dans ton spectacle Chose promise. Pourrais-tu en quelques mots nous parler de la genèse de ce spectacle et de son fil directeur ?
"Chose Promise" est né en 2007. A l'époque je jouais mon premier spectacle "Réflexions profondes sur pas mal de trucs" co-écrit avec Arnaud Joyet. Arnaud et moi cherchions à améliorer ce spectacle et nous avons demandé un coup de main à François Rollin que nous avions rencontré quelques années plus tôt et qui était devenu un ami. En travaillant tous les trois, nous sommes vite arrivés à la conclusion qu'il fallait écrire un nouveau spectacle en entier. L'histoire de "Chose Promise", c'est un professeur de lycée (Patrice Valenton) qui débarque sur scène pour jouer un spectacle en hommage à son meilleur ami décédé un mois plus tôt. Le problème c'est que Valenton n'est pas comédien, son spectacle ne tient donc pas trop la route, mais il prend en otage le public en leur expliquant que c'est le côté humain de la démarche qui compte et non le côté artistique. C'est donc de la mauvaise foi et du cynisme pendant 1h15...
J'ai pu voir que "Tsamere" était un nom de scène : quelles raisons derrière ce choix ?
Ce n'est pas un choix. C'est un surnom que mes potes m'ont donné y a 16 ans quand j'ai commencé l'improvisation théâtrale. C'est devenu mon nom pour tout le monde et quand je me suis lancé professionnellement dans le métier de comédien, j'ai gardé ce surnom qui est devenu mon pseudonyme
Flash-back : avant de découvrir l'improvisation à la fac, tu as entamé, et d'ailleurs poursuivi pendant 4 ans il me semble, des études de droit. Ce milieu juridique, connoté d'austérité et apparaissant comme un peu froid, paraît radicalement opposé à celui dans lequel tu évolues aujourd'hui ; alors pourquoi avoir décidé, au départ, d'étudier le droit ?
Parce que c'était la suite logique après le bac, la fac...Après je me suis inscrit en droit comme j'aurais pu m'inscrire en éco ou histoire...Tout ceci ne me passionnait pas vraiment mais c'était important pour moi de poursuivre des études pour trouver du boulot. Aujourd'hui je ne regrette rien et si c'était à refaire je ferais exactement la même chose car ces années de droit m'ont appris à réfléchir, à écrire, à me structurer, à m'organiser etc...
On t'a déjà vu, dans On n'demande qu'à en rire, en duo avec Jeremy Ferrari, et en collaboration avec Olivier De Benoist, Babass et Aurélia Decker notamment. Quelles prochaines collaborations, en duo ou plus, envisages-tu pour l'émission de Laurent Ruquier ?
Tout est possible. J'adore tous les pensionnaires de l'émission et je pense que d'ici fin juin j'aurai joué avec tout le monde. Il y a une super ambiance dans la troupe.
On a pu te voir aux côtés de Simon Astier et Arnaud Joyet dans des sketches, notamment le très réussi Chansons pour enfants (le sketch et sa suite bonus). L'alchimie semble prendre entre vous : peut-on espérer te revoir collaborer avec ces comédiens ?
Bien sûr ! Nous allons jouer une pièce de théâtre écrite par nous trois, normalement en septembre 2012.
Tu figures actuellement au casting du dernier film écrit par Fred Testot, mais également à celui de la série Hero Corp (réalisée par Simon Astier). Vas-tu à l'avenir plus t'investir dans ta carrière d'acteur, t'engager plus activement dans le milieu du cinéma et de la fiction télévisée ?
Malheureusement ça ne dépend pas de moi mais des castings que je réussis ou pas. Tous les comédiens ont envie de faire du cinéma ou des fictions télé, je fais de mon mieux pour faire parler de moi et espérer que les tournages arriveront plus nombreux dans les mois qui viennent.
Batman, Superman, les X-men et tous les autres en ont fait rêver plus d'un. Plus jeune, et encore maintenant, étais-tu un fan de super-héros ?
Non. Pas du tout. Je n'ai aucune culture dans ce domaine. Gamin j'adorais Goldorak et San Ku kai, c'est tout.
Beaucoup apprécient ton personnage dans la série Hero Corp, qui est à la fois attachant et loufoque. Alors Captain Sports Extrêmes : à quel point lui ressembles-tu ?
Sa passion pour le sport peut-être mais c'est tout... Je ne suis pas vraiment casse-cou. Je préfère le golf aux descentes en rappel... C'est un personnage de composition total !
Les 3 films qui t'ont le plus marqué, pourquoi ?
Amadeus, un chef d'½uvre. Et j'adore les films sur des personnages réels.
Les Bronzés font du ski. Je le connais par c½ur, je l'ai vu cent fois et ça me fait marrer à chaque fois. C'est imparable.
Juno. Ellen Page est un génie d'actrice.
C'est bien connu, jouer en public est à la fois une source d'adrénaline et de stress, même avec de l'expérience derrière soi. Tous les artistes ont leur petit rituel, leur cocktail personnel qui leur permet de monter sereins sur les planches. A quel type de préparation psychologique, physique, ou autre te livres-tu avant de monter sur scène ?
Je n'ai pas vraiment de trucs. J'essaye juste de me redire pourquoi ce que je vais jouer me fait marrer. Je monte sur scène pour m'amuser avec le texte. C'est un peu bateau comme phrase mais c'est la vérité...Et la petite clope juste avant qui va bien...
Quels sont les humoristes ou comédiens qui t'ont le plus influencé, inspiré, t'ont fait évoluer et devenir l'artiste que tu es au jour d'aujourd'hui ? En quoi ont-ils été des sources d'inspiration ?
En fait j'ai commencé ce métier assez tard et je n'étais pas vraiment fan d'humoristes quand j'étais jeune. Disons que je me suis construit tout seul avec mes potes improvisateurs qui sont devenus mes meilleurs amis et avec qui je partage la scène depuis 16 ans. Mais le premier à m'avoir mis une claque et celui qui reste ma référence, c'est François Rollin.
Et pour finir, une dernière question, mais pas la moindre : si je te donne un éléphant, tu le cacheras comment ?
J'achèterai une laisse et un collier et je lui apprendrai à pisser en levant une patte pour faire croire que c'est un chien.
Réalisé en Avril 2011
Merci encore à Arnaud pour sa gentillesse.
Alors? Vous en pensez quoi de cette interview?
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